L’armée suisse a banni plusieurs applications de messagerie étrangères. En effet, les applications comme WhatsApp, Telegram et signal ont été proscrites lors des opérations de services. Cette nouvelle a été indiquée par un porte-parole de l’armée à l’AFP (Agence France-Presse).
En début du mois de décembre 2021, l’armée suisse envoyait un email à tous les commandants et chef d’Etat-Major. Ce message demande aux militaires d’opter pour l’application de messagerie suisse Threema. Pour des raisons de sécurité, il est désormais interdit aux militaires d’utiliser d’autres messageries pour les communications privées durant les heures de services.
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Lors d’un entretien accordé à l’AFP, le porte-parole de l’armée a déclaré : « la recommandation s’applique « à tout le monde », y compris aux conscrits qui viennent pour la première fois faire leur service militaire mais aussi à ceux qui reviennent pour la période dite des cours de répétition dans ce pays où les appelés doivent régulièrement revenir dans l’armée au cours des années suivantes pour s’entraîner ».
La messagerie suisse du nom de Threema est déjà utilisée dans des administrations publiques et elle a été jugée plus sécurisée que WhatsApp qui est soumise au CloudAct.
La loi de CloudAct , qu’est-ce que c’est?
En effet, en 2018, une loi a été votée par les Etats-Unis qui leur donnait le droit d’accès aux données détenues par les opérateurs américains même si ces dernières se trouvaient sur des serveurs situés à l’extérieur du pays.
Comparée à WhatsApp qui est gratuite, Threema coûte 3,85 euros par utilisateur. Toutefois, l’armée suisse prend sur elle la charge des coûts de téléchargement.
L’application de messagerie instantanée Threema a été conçue pour collecter moins de données possibles sur ses utilisateurs.
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