L’université de Stanford a récemment développé DetectGPT, un outil conçu pour juger si un texte a été généré de manière assistée par une machine ou une IA. Alors que l’utilisation de ChatGPT développé par OpenAI s’avère de plus en plus populaire auprès des étudiants, l’université souhaite éliminer les papiers générés par le chatbot.
Le fonctionnement de DetectGPT est innovant, car il n’a pas besoin d’être entraîné en analysant des textes pour accomplir sa mission. L’outil a été testé sur différentes fake news, notamment ceux mis en avant par CNET, et les résultats sont sans appel. L’outil se montre nettement plus performant par rapport aux méthodes de détection d’articles écrits par une IA déjà existantes.
DetectGPT pour apaiser les professeurs
L’utilisation de ChatGPT a déjà soulevé des craintes quant à la prolifération de papiers universitaires ou autres écrits par l’IA. En effet, un comité de scientifiques s’est fait berner par des études rédigées majoritairement par ChatGPT lors d’une expérience. Cependant, avec l’existence d’outils tels que DetectGPT, cette crainte s’estompe progressivement.
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De nombreuses écoles telles que Sciences Po ont décidé de bloquer l’utilisation de ChatGPT par leurs élèves, tandis que d’autres tolèrent toujours son utilisation. Malgré tout, cet outil de l’université de Standford est une arme importante pour les établissements qui souhaitent se débarrasser des papiers générés par l’IA.
DetectGPT est donc un outil essentiel pour lutter contre l’utilisation abusive de ChatGPT dans le monde académique. Les craintes quant à la prolifération de papiers universitaires ou autres écrits par l’IA peuvent donc être apaisées grâce à cette première pierre posée par l’université de Stanford.
