Bon nombre d’experts ont, à maintes reprises, tirer la sonnette d’alarme sur le danger que représente les réseaux wifis publics sans code de sécurité. Une démonstration de piratage de données personnelles au sommet sur la cybersécurité qui s’est tenu à Lomé ces 23 et 24 mars 2022, donne raison aux acteurs du cyberespace qui ont toujours dénoncé cette pratique.
Il urge de prendre en compte des mesures basiques pour assurer soi-même sa cybersécurité dans un contexte où les piratages informatiques ont le vent en poupe. Lomé a été la capitale de la lutte contre la cybercriminalité en Afrique ces 23 et 24 mars et les participants ont vu à quel point ils ne sont pas à l’abri dans le monde virtuel.
Les wifis gratuits vous exposent
En effet, lors de cette rencontre, une démonstration de piratage a eu lieu pour montrer aux participants l’enjeu de la cybersécurité, rapporte le journaliste Noel Tadegnon sur sa page Facebook. Toutes les personnes qui se sont connectées au wifi gratuit ont été facilement piratées.
« Les équipes de cyber défense Africa ont accédé aux données de tous ceux qui se sont connectés au Wi-Fi gratuit de la conférence. Ils ont eu accès, par exemple, au fichier bancaire d’un participant qui a fait une transaction de 1500 euros. Méfiez-vous du wifi gratuit, des accès USB des hôtels et lieux de conférence », lit-on sur la page du journaliste.
Il faut noter que l’Afrique connaît une croissance exponentielle en termes de connectivité à l’internet, mais elle est en même temps à la traîne en matière de cybersécurité . C’est une préoccupation majeure et c’était le thème principal du premier sommet africain sur la cybersécurité organisé à Lomé, la capitale du Togo, cette semaine.