Grâce à un certain nombre d’optimisations apportées au code de Chrome, il a établi un nouveau record dans le test de référence des navigateurs d’Apple et a ravi à Safari la couronne de navigateur le plus rapide sur macOS.
Google attribue ce nouveau score élevé à une courte liste de modifications. Cette avance atteint 15 % en termes de performances graphiques grâce à la mise en œuvre d’un décodeur de type « pass-through » et d’un tramage hors processus (OOP).
Les améliorations plus anciennes ont également un effet significatif sur l’amélioration des performances globales de Chrome. Google attribue au nouveau compilateur V8 Sparkplug de M91, introduit au début de 2021, une accélération de 23 % du fonctionnement de JavaScript. Les Macs M1 ont également bénéficié d’un avantage particulièrement influent grâce à l’implémentation d’appels builtin courts.
Outre les améliorations déjà mentionnées, Chrome sur Android charge les pages 15 % plus rapidement en raison de la redéfinition des priorités de navigation sur le fil de l’interface utilisateur et il se lance 13 % plus rapidement grâce à l’ajout, l’année dernière, des onglets lyophilisés. De même, Chrome sous Windows a récemment gagné en rapidité de lancement en modifiant la façon dont il traite les fenêtres obstruées par d’autres fenêtres.
S’il n’est pas toujours possible de reconnaître que Chrome se lance plus rapidement ou s’exécute plus efficacement, les différences sont au moins claires dans les tests. L’accélération de nos navigateurs permet aux applications web de gagner en complexité et d’offrir des fonctionnalités plus puissantes qu’il n’aurait pas été raisonnable d’exécuter dans un navigateur il y a quelques années.
