Meta, la maison mère de Facebook, a annoncé vendredi dernier la publication d’un nouveau modèle d’IA nommé LLaMA (Large Language Model Meta AI). Conçu pour aider les scientifiques à avancer dans leurs recherches en matière d’intelligence artificielle, cet outil est présenté comme un modèle plus petit et plus performant que ceux d’OpenAI (ChatGPT) et Google.
Meta souhaite ainsi « démocratiser davantage l’accès à ce domaine important et en évolution rapide ». Les applications de LLaMA sont similaires à celles de ChatGPT, notamment la génération de texte, la tenue de conversations ou encore la résolution de théorèmes mathématiques.
Pour entraîner son modèle, Meta a choisi des textes dans les 20 langues les plus parlées, en se concentrant sur celles dont l’alphabet est latin ou cyrillique. Les scientifiques intéressés peuvent dès à présent demander un accès à la plateforme. Cette ouverture de sa technologie est une étape importante pour Meta, qui se distingue d’OpenAI et de Google en offrant un accès plus large à son modèle.
LLaMA de Meta pour concurrencer Open AI et Google
Alors que Meta avait misé gros sur le metaverse, le monde virtuel est désormais relégué au second plan, et la firme doit accentuer ses efforts dans d’autres domaines comme l’IA pour suivre la course à l’innovation. L’engouement pour les outils basés sur l’IA ne montre aucun signe d’essoufflement.
En février dernier, OpenAI a lancé son abonnement payant ChatGPT Plus, Microsoft a dévoilé son nouveau Bing qui permet de faire des recherches comme sur ChatGPT, et Google a lancé Bard, équivalent de ChatGPT. Meta tente ainsi de se positionner sur ce marché en plein essor en proposant un modèle d’IA performant et accessible.
LLaMA de Meta pourrait bien être un pas important vers une IA plus accessible et démocratisée pour les scientifiques, les chercheurs et les passionnés. En effet, la démocratisation de l’IA est un enjeu crucial pour l’avenir de la technologie.