Google affirme que l’augmentation du développement de logiciels en Afrique a énormément augmenté. Face à cette demande accrue, l’entreprise technologique compte stimuler davantage l’écosystème du web en formant 100 000 jeunes d’Afrique subsaharienne.
Nitin Gajria, le directeur général de Google pout l’Afrique subsaharienne, a déclaré, dans un communiqué lundi 21 février, que cette hausse du développement de logiciels en Afrique est impressionnante en dépit de la pandémie et des défis économiques mondiaux que les développeurs du continent ont connus.
Gajria a déclaré que les résultats étaient basés sur le rapport sur l’écosystème 2021 mené dans 16 pays d’Afrique subsaharienne. Le directeur général a déclaré que les résultats sont issus d’enquêtes menées et analysées sur le terrain auprès de développeurs de logiciels, ainsi que d’entretiens avec des experts locaux.
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Il a déclaré qu’avec l’utilisation d’Internet par les petites et moyennes entreprises de plus de 22 pour cent, il y avait un besoin de services de développement web sur le continent.
»Chez Google, nous avons l’intention de stimuler davantage la formation et le soutien à cette communauté en comblant le fossé existant en matière de compétences des développeurs et en concentrant nos efforts sur le perfectionnement des développeuses qui sont confrontées à des défis pointus », a-t-il déclaré.
Gajria a déclaré qu’à la suite d’une série d’initiatives, notamment la promotion des développeurs, l’accélération des startups, les programmes de formation et le mentorat technique mondial, que la société a mises en œuvre au cours des dix dernières années, Google formera 100 000 développeurs sur le continent d’ici 2022.
Selon lui, à ce jour, le continent africain compte plus de 150 groupes de développeurs Google actifs et 100 clubs d’étudiants développeurs en Afrique. Il a ajouté que, combinés, ces groupes touchent plus de 200 000 membres de la communauté dans 40 des 48 pays de la région de l’Afrique subsaharienne.
En outre, le DG de Google pour l’Afrique subsaharienne a déclaré qu’il y avait une plus forte demande pour le travail de développement à distance car 38 % des développeurs africains travaillent pour au moins une entreprise basée en dehors du continent.