Ces dernières années, les plateformes de médias sociaux comme TikTok ont vu l’émergence de tendances virales, dont certaines ont eu des conséquences tragiques. Parmi celles-ci, la tendance connue sous le nom de « Chroming », ou abus de solvants, a entraîné la mort de plusieurs adolescents.
Cet article se penche sur les détails du chromage, ses conséquences fatales et la nécessité d’une prise de conscience.
Aperçu du chroming
Ce challenge consiste à inhaler des vapeurs toxiques provenant de substances telles que des bombes aérosols, des détergents, des diluants pour peinture et d’autres solvants. Les participants, principalement des adolescents et des jeunes adultes, recherchent un état d’euphorie temporaire. Si la tendance en ligne est relativement nouvelle, l’inhalation de produits chimiques est observée depuis des années, et des rapports antérieurs ont documenté sa prévalence chez les adolescents.
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Selon le spécialiste en toxicologie Anthony Pizon, le chromage est une itération moderne de la pratique ancestrale consistant à inhaler des hydrocarbures, en particulier des peintures métalliques. L’effet d’intoxication est attribué à des hydrocarbures comme le toluène présents dans ces substances, ce qui provoque une sensation d’ivresse. L’accessibilité de ces substances par rapport aux drogues illicites contribue à la popularité de cette tendance chez les jeunes.
Chroming : Risques pour la santé associés au chromage
Le chroming présente des risques importants pour la santé, notamment l’arrêt cardiaque, la suffocation, le coma, l’étouffement, les crises d’épilepsie et l’asphyxie. Le Dr Pizon insiste sur le risque d’asphyxie, en particulier lorsque l’on utilise un sac pour inhaler les fumées, ce qui peut entraîner la mort. Les cas tragiques d’adolescents comme Tommie-lee Gracie Billington et Esra Haynes nous rappellent les conséquences mortelles du chromage.
Alors que la tendance au chroming continue de faire des victimes, il est urgent de prendre des mesures de sensibilisation et de prévention. Les parents, les éducateurs et les professionnels de la santé doivent sensibiliser les jeunes aux dangers de l’abus de solvants et promouvoir des alternatives plus sûres pour la recherche de loisirs.
