Un tribunal kenyan a statué vendredi dernier que la société mère de Facebook, Meta pourrait être poursuivi en justice dans la nation d’Afrique de l’Est pour le licenciement de dizaines de modérateurs de contenu par un sous-traitant.
L’année dernière, les modérateurs de contenu ont poursuivi Meta et deux sous-traitants, affirmant qu’ils avaient perdu leur emploi chez Sama, une entreprise basée au Kenya chargée de modérer le contenu de Facebook, pour avoir tenté d’organiser un syndicat.
Ils ont déclaré qu’ils avaient ensuite été mis sur liste noire et ne pouvaient plus postuler aux mêmes postes dans une autre entreprise, Majorel, après que Facebook ait changé de sous-traitant.
Les négociations de règlement à l’amiable entre les modérateurs et Meta ont échoué en octobre de l’année dernière.
Cette affaire pourrait avoir des répercussions sur la façon dont Meta travaille avec les modérateurs de contenu à l’échelle mondiale. Le géant américain travaille avec des modérateurs du monde entier chargés d’examiner les contenus explicites publiés sur sa plateforme.
La décision de vendredi de la Cour d’appel a confirmé une décision antérieure d’un tribunal du travail kenyan d’avril 2023 selon laquelle Meta pourrait être jugé pour les licenciements des modérateurs, dont Meta a fait appel.
Elle a également confirmé une décision distincte rendue en février 2023 selon laquelle Meta pouvait être poursuivi au Kenya pour de prétendues mauvaises conditions de travail, décision dont Meta a également fait appel.
Sama a indiqué qu’elle étudiait la décision et qu’elle ferait prochainement une déclaration.
Meta a déjà répondu aux allégations concernant un environnement de travail médiocre au Kenya en affirmant qu’il exige de ses partenaires qu’ils offrent des conditions de travail parmi les meilleures du secteur.
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