Le dimanche 12 mai, plusieurs pays d’Afrique de l’Est ont été confrontés à des pannes d’internet généralisées, attribuées à des défaillances du système de câble sous-marin d’Afrique de l’Est (EASSy) et des câbles SEACOM.
Les rapports des groupes de surveillance de l’internet NetBlocks et Cloudflare ont mis en lumière l’ampleur des perturbations, qui ont eu un impact sur la connectivité dans 12 pays, notamment en Tanzanie et à Mayotte.
Ampleur de la perturbation de l’internet en Afrique de l’Est
Selon NetBlocks, les perturbations de l’internet se sont répercutées sur toute l’Afrique de l’Est, affectant des pays comme le Mozambique, le Malawi, le Burundi, le Rwanda et, au-delà, la Sierra Leone en Afrique de l’Ouest. Cloudflare a corroboré ces résultats, mettant en évidence des problèmes de connectivité persistants en Tanzanie, au Malawi, au Mozambique et à Madagascar.
L’incident souligne la vulnérabilité de l’infrastructure numérique de la région aux défaillances des câbles sous-marins. Les récentes pannes d’internet en Afrique de l’Est rappellent brutalement que la région est vulnérable aux défaillances de l’infrastructure et que la connectivité numérique en subit les conséquences.
Poursuite des problèmes de connectivité
Cet incident récent fait suite à une série de pannes d’Internet en mars, qui ont touché des pays d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique du Sud. Les dommages subis par des câbles sous-marins essentiels, notamment le West Africa Cable System, MainOne, South Atlantic 3 et les câbles maritimes ACE, ont perturbé les communications numériques et les opérations commerciales, exacerbant ainsi les problèmes de connectivité existants.
Chris Wood, PDG de la West Indian Ocean Cable Company, a souligné les coûts substantiels associés à la réparation des infrastructures sous-marines essentielles. Avec des estimations de réparation s’élevant à 8 millions de dollars pour les câbles concernés, le fardeau financier du rétablissement de la connectivité est très lourd. M. Wood a insisté sur la nature complexe et coûteuse des réparations de câbles sous-marins, chaque effort de restauration exigeant un investissement financier important, de l’ordre de 1 à 2 millions de dollars.
