Placer NSO Group sur la liste noire est selon le Comité pour la protection des journalistes, une première étape pour lutter contre les abus de logiciels espions.
Le Comité pour la protection des journalistes se félicite de l’ajout par le département américain du Commerce de la société technologique israélienne NSO Group à la liste des entités pour les activités cybernétiques malveillantes.
« Le CPJ se félicite de la décision du ministère du Commerce d’imposer des contrôles d’exportation au groupe NSO pour avoir développé et fourni des logiciels espions Pegasus aux gouvernements étrangers qui ont malicieusement utilisé la technologie pour cibler les journalistes », a déclaré Carlos Martinez de la Serna, directeur du programme du CPJ.
Ces programmes informatiques « ont permis à des gouvernements étrangers de faire de la répression au-delà de leurs frontières pour réduire au silence toute voix dissonante », indiquent les autorités américaines dans un communiqué.
D’après RFI, la sanction de NSO GROUP signifie qu’elle ne peut plus vendre ses produits aux États-Unis, importer certains produits américains ou recevoir des transferts de technologies de sociétés américaines.
NSO a déclaré qu’il ne vendait ses logiciels qu’à des organismes gouvernementaux. Les dirigeants de NSO affirment respecter « rigoureusement les droits de l’homme ». L’entreprise appelle à l’annulation de cette décision.
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