Le réseau social TikTok appartenant au groupe chinois ByteDance est suspecté aux USA d’être utilisé par le renseignement chinois. Ce réseau social très populaire auprès d’un public jeune, compte aujourd’hui près d’un milliard d’utilisateurs.
La Maison Blanche suspecte le réseau social TikTok. Pour ce faire, le président américain, Donald Trump, fait savoir qu’il comptait l’interdire aux Etats-Unis. Selon lui, les services de renseignement chinois pourrait l’utiliser pour espionner. A bord de son avion présidentiel, Air Force One, M. Trump a déclaré aux journalistes : « En ce qui concerne TikTok, nous l’interdisons aux Etats-Unis ».
Une annonce que digère mal les responsables de ce réseau social populaire. TikTok estime avoir des liens avec la Chine, où ByteDance possède une application similaire, sous un autre nom. Il a toujours nié partager des données avec les autorités chinoises et a assuré ne pas avoir l’intention d’accepter de requêtes en ce sens. L’entreprise faisait l’objet d’une enquête du CFIUS, l’agence américaine chargée de s’assurer que les investissements étrangers ne présentent pas de risque pour la sécurité nationale.
TikTok, pour rassurer les utilisateurs et les régulateurs d’une transparence pour son réseau a permis l’ouverture des contrôles de ses algorithmes.
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Pour le patron de TikTok, Kevin Mayer « Nous ne sommes pas politiques, nous n’acceptons pas de publicité politique et nous n’avons pas d’agenda. Notre seul objectif est de rester une plate-forme animée et dynamique appréciée de tous ». Toute l’industrie est examinée de près, et avec raison. En raison des origines chinoises de l’entreprise, nous sommes examinés d’encore plus près. Nous l’acceptons et relevons le défi ».
Le risque de sécurité encouru en utilisant TikTok est « proche de zéro. Il semble que ByteDance pourrait être mis sous pression par Pékin », a déclaré M. Lewis, chef du programme de politique des technologies au Center for Strategic and International Studies.
Aux Etats-Unis comme ailleurs le réseau est contesté. C’est le cas de New Delhi, l’Inde et le Pakistan qui l’accuse de divulguer des contenues « immoraux, obscènes et vulgaires »