Dans un interview accordée au site d’informations Axion, le patron de Facebook Mark Zuckerberg est revenu sur la question d’un supposé accord entre lui et l’actuel locataire de la maison Blanche, Donald Trump. Une spéculation qu’il a fermement démentie mais reconnaît toutefois s’entretenir de « temps à temps » avec le président américain
Accusé d’être trop indulgent avec certains messages controversée du président Donald Trump, le patron du réseau social Facebook a assuré ce lundi 20 juillet lors de son interview n’avoir aucun accord secret avec le président américain. « Je suis au courant de cette spéculation mais qu’on soit bien clair : il n’y a aucun accord d’aucune sorte » a déclaré Mark Zuckerberg au site d’information Axiox. Et d’ajouter que : « La simple idée qu’il puisse exister un accord est en fait assez ridicule ».
Toutefois Mark Zuckerberg reconnaît s’entretenir de « temps en temps » avec l’actuel président Trump, comme se fut le cas de son prédécesseur Barack Obama. Il reconnaît également s’entretenir avec plusieurs responsables politiques dans le monde. Depuis quelques temps Facebook fait l’objet de critiques et de reproches de tout part.
Le réseau social est notamment accusé de ne pas suffisamment lutter contre les contenus qui font l’apologie de la violence et la désinformation. Ainsi plusieurs grandes sociétés comme Starbucks, Adidas, Coca cola, Unilever et Ford ont récemment décidé de cesser d’acheter des espaces publicitaires auprès de l’entreprise.
Disney, habituellement un gros client de Facebook, a aussi décidé de se joindre au mouvement de protestations en «réduisant considérablement» ses dépenses promotionnelles sur le réseau social, a affirmé samedi le Wall Street Journal. Facebook a notamment décidé en mai de laisser tels quels des messages postés par Donald Trump pouvant décourager le vote ou incitant à la violence contre des citoyens manifestant contre le racisme.
Le réseau a en revanche décidé en juin de retirer des publicités publiées par la campagne électorale de Donald Trump qui affichaient un symbole nazi. Le patron de Facebook a souligné lundi n’avoir à priori pas reçu beaucoup de faveurs de la part de l’administration actuelle. Le groupe a notamment été condamné en 2019 à une amende record de 5 milliards de dollars par l’agence américaine de protection des consommateurs pour ne pas avoir su protéger les données personnelles de ses utilisateurs.
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Tsevi Enok