« Nous sommes ici pour défendre la liberté d’expression face à un des pires dangers qui soit ».Tels sont les mots du président américain qui souhaite réduire l’hégémonie des deux réseaux sociaux . Le jeudi dernier, il a signé un décret pour atténuer la protection qu’il juge trop grande de Twitter et Facebook. La tâche ne s’annonce pas facile. L’homme du bureau ovale devra entamer un marathon juridique.
Il pointe du doigt Twitter qu’il accuse d’appartenir à un bord et de ne pas être impartial dans la gestion des contenus . »Nous ne pouvons laisser cela se poursuivre, c’est très très injuste », a- t-il martelé pour justifier son attaque. Avec près de 80 millions de followers Donald Trump est très actif sur Twitter dont il se sert pour fronder de nombreux politiques américains de même que son grand rival chinois.
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Il se dit être victime de censure et veut altérer la politique qui concerne la gouvernance des réseaux sociaux. Il aimerait bien stopper les ardeurs de Twitter en vue de la prochaine grande échéance électorale des États-Unis en novembre prochain dont il vise un second mandat consécutif. Pour amorcer sa procédure il a demandé aux départements du commerce et celui de la justice de réguler d’ici 2 mois les normes des réseaux sociaux.
Tout en promettant passer devant le congrès réformer une loi qui défend la liberté d’expression des réseaux sociaux datant de 1996. La réaction des concernés ne s’est pas faite attendre. Twitter a exhorté le président après un tweet à revoir ses propros. Puisque les réseaux sociaux n’ont pas le même mode gestion encore moins Twitter quand à ce qui concerne la correction des contenus.
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De plus Facebook se dit indirectement ciblé et voit par cette attaque un moyen d’apporter des limitations à l’article 230 de la loi de 1996 votée par le Congrès.
La partie s’annonce mal pour le président car la loi a peu de chance d’être amendée à cause des boucliers constitutionnels qui se mettent en place pour le contrer.