En Ouganda, Facebook s’est associé à l’opérateur de téléphonie mobile Airtel et la société Bandwidth & Cloud Services pour déployer plus de 770 kilomètres de fibres optiques dans le Nord-Ouest .
Un projet prévu prendre fin en 2017 mais qui s’évalue à 170 millions US. Cet investissement vise à améliorer de façon significative l’accès à internet aux millions d’ougandais.
Selon un communiqué rendu public par Facebook, « cette initiative en Ouganda s’inscrit dans notre stratégie globale visant à améliorer la connectivité partout, y compris dans les pays où l’accès aux capacités sous-marines et internationales a été limité. En s’appuyant sur les enseignements et les résultats de notre travail en Ouganda, nous travaillerons avec d’autres opérateurs dans d’autres pays pour étendre ce modèle, dans le but ultime d’aider les opérateurs locaux à fournir une couverture réseau robuste ».
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Avec une population estimée à 38 millions d’habitants, l’Ouganda comptait en 2015 près de 13 millions d’internautes. A ce nombre doit-on ajouté les quelques 2,2 millions d’utilisateurs du plus populaire des réseaux sociaux. Il faut dire qu’en 2011, l’Etat ougandais avait bloqué un tant soit peu l’accès à Facebook et Twitter qui selon les autorités devrait » mettre fin à la connexion et au partage d’informations qui incitent la population à manifester ». Il s’agit sans doute d’une stratégie de reconquête de ce pays à travers un projet de fibres optiques de cet acabit!
Selon les explications de Brian Kalule, conseiller de Facebook sur le plan légal « les avantages juridiques ont été conclus et les travaux devraient commencer dans un proche avenir ». Ce projet de fibre optique se situe dans la droite ligne des plans d’infrastructures du gouvernement, pour le secteur des technologies de l’information et des communications (TIC). Les pays voisins de l’Ouganda bénéficieront de cette connectivité transfrontalière.
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[…] par la taxe du pays sur l’utilisation des réseaux sociaux, Facebook a déjà prévenu que ses investissements dans l’infrastructure ne se feront plus comme prévu. […]