L’impression 3D fait son petit bonhomme de chemin dans plusieurs pays africains et ce n’est pas le Congo qui est exclu. Lors d’une rencontre tenue ce mardi sur la vulgarisation de l’impression 3D en Afrique centrale, la scientifique Pr Francine Ntoumi a laissé entendre que le Congo fait partie des premiers pays d’Afrique centrale à vulgariser cette technologie.
Cette séance a été organisée par la Fondation congolaise pour la recherche médicale et le réseau d’Afrique Centrale sur les essaies clinique (CANTAM). Elle permet aux parties prenantes de se réapproprier la vulgarisation de la 3D par la jeunesse d’Afrique Centrale en général et du Congo-Brazzaville en particulier.
Il y a quelques années, cette technologie n’était pas ce qu’elle est aujourd’hui. Tous les acteurs ont compris son importance et tentent de leurs côtés de la faire intégrer à leurs domaines spécifiques puisqu’elle s’y prête bien en agriculture, en médecine, en technologie pour ne citer que ceux-là. Les principaux utilisateurs évoquent la réduction des coûts des objets imprimés par rapport à leurs prix réels.
«Dans mon domaine, qui est la recherche biomédicale, elle (l’impression 3D) peut permettre de fabriquer un microscope pour moins de 10 euros. Nous pouvons faire des outils à coûts réduits pour la formation de nos étudiants et améliorer la qualité de cette formation » a précisé Pr Francine Ntoumi.
L’impression 3D ou impression tridimensionnelle est un procédé de fabrication de pièces en volume par de la matière. Il peut être question de la cire, la résine ou toute autre matière adaptée. Les objets finaux obtenus passent par un processus de conception assistée par ordinateur (CAO), le peaufinage avant l’impression.