La Tanzanie a lancé en 2017, un système électronique de collecte des taxes télécoms. Il permet d’avoir une traçabilité de ce que perçoit réellement l’Etat en mettant fin aux longues chaînes. En début de semaine, le ministre de la Planification et des Finances, Philip Mpango (photo) a adressé un avertissement aux opérateurs de téléphonie mobile. Ces derniers doivent s’inscrire au système électronique de collecte d’impôts avant le 31 janvier 2018 sous peine de voir leurs licences retirées.
L’avantage de cet outil de collecte est sa facilité de ciblage spécifique des différents segments des télécommunications, voix, SMS, data et Mobile Money. Au-delà, cela sert à avoir une idée précise et claire des fonds qui entrent dans les caisses de l’Etat. Avec moins d’intermédiaires, les pots de vins et autres commissions en passant par les détournements de deniers public sont réduits. Personne n’est plus vraiment en contact avec l’argent en espèce. Tout est dématérialisé.
Selon une étude conduite l’année dernière par l’Alliance Better Than Cash de l’Organisation des Nations unies, en numérisant les paiements, la Tanzanie a déjà réduit, de plus de 40 %, les fuites de capitaux dues aux paiements en espèces.
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