Il y a quelques semaines, nous évoquions la finale sinon les différentes innovations primées lors de l’EDF Pulse Africa, une compétition dédiée aux startups créant des solutions énergétiques à forte valeur ajoutée. La Rédaction de Tech en Afrique a approché le camerounais Yann Nkengne , lauréat du 3ème prix grâce à Eduair sa bibliothèque numérique dotée de millions de contenus éducatifs consultables avec ou sans internet. Il explique de fond en comble le plus qu’apporte Eduair et profite pour dire un mot à l’endroit de la jeunesse africaine.
3 ème prix du concours Pulse, quelles sont vos impressions?
Ravi puisque le simple fait d’être dans la salle de gala de remise de prix permettait de réseauter et tisser un réseau de partenaires à l’échelle international. Ce qui a été plus bénéfique que le prix en lui même.
Eduair, cela fait un bon bout qu’on entend parler de vous. Décidément vous ne lâchez rien!
Si vous parlez des prix qu’on reçoit à l’international je dirai que ce n’est pas la finalité . Les étudiants au Cameroun et en Afrique sont de plus en plus nombreux d’années en années. Pouvoir aider ces universités à acquérir ces bibliothèques numériques ainsi que nos terminaux restent notre plus grand plaisir. Nous avons atteint de la maturité dans notre pays et nous avons un grand rêve pour toute l’Afrique.
De façon simple et synthétique, c’est quoi EduAir?
EduAir (Anciennement Kwiizi ) est le nom du concept visant à offrir une meilleure éducation via le numérique avec ou sans Internet. Nos travaux se portent sur la conception de médiathèques portables et ouvertes sous forme de Box donnant accès à des millions de contenus éducatifs et offrant un système de communication intégré ou les utilisateurs peuvent passer des appels vidéo au sein du réseau local déployé par la Box.
Selon vous, qu’est-ce qui a joué en votre faveur lors du concours EDF Pulse Africa?
Je ne suis pas dans le secret du jury mais on a fait l’effort de rester clair et précis dans notre présentation.
Un mot pour cette brillante jeunesse africaine qui parfois a envie de tout abandonner .
Si vous dites que vous ne pouvez pas, vous avez raison. Si vous dites que vous pouvez réussir , vous avez aussi raison. Tout dépend de votre faculté à croire en votre entreprise et ne forcez pas ce en quoi vous ne croyez pas mais embrassez ce qui vous donne un sentiment d’accomplissement et de travail bien fait.