Le premier satellite angolais lancé le 27 décembre dernier a joué un mauvais tour à des millions de personnes à travers le monde. L’engin dans lequel tout un pays sinon un continent mettait espoir a perdu de signal quelques temps après.
Les recherches des agents de la centrale spatiale russe ont permis de revenir à la normale. L’appareil a enfin émis de nouveaux signaux ce vendredi 29 décembre. Une preuve vivante que la collaboration entre la Russie et l’Angola pouvait donner le résultat escompté.
« Les spécialistes d’Energia RSC ont reçu les données de télémesure de la part d’Angosat. Elles montrent que les paramètres des systèmes de bord de l’appareil sont normaux », a indiqué Energia, la plus importante des sociétés russes du secteur spatial.
Angosat-1, loin de toute spéculation est une raison valable du bouillonnement ou du moins de l’effervescence du continent africain en matière de technologie. Cela montre à suffisance la volonté manifeste de certains gouvernants à investir dans des secteurs porteurs et d’avenir.
La disparation de cet engin allait représenter une perte énorme de 280 millions de dollars pour l’Angola. Mais puisqu’il n’y a plus ni peur ni mal, le contrôle ne peut reprendre en toute quiétude.
Angosat-1 est destiné aux télécoms, aux communications par satellite, l’accès à internet et aux services de radiotélévision sur le continent.
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