Après le Royaume-Uni , l’Italie et la France, le groupe EDF a tourné son regard vers l’Afrique. Le concours EDF Pulse Africa lancé en août dernier a ciblé les projets énergétiques à forte valeur ajoutée dans la production électrique off-grid, les usages et services d’électricité, ainsi que l’accès à l’eau grâce à l’électricité. 97 entreprises candidates d’Afrique ont eu à rivaliser de talents. 3 startups ont été distinguées auxquelles s’ajoute une quatrième ayant séduit le jury.
«Ces trois startsups, porteuses de projets d’avenir, vont participer activement au développement énergétique du Continent», a indiqué dans un communiqué de presse, le groupe français.
Majik Water
La solution Majik Water a décroché la première place. Ce projet est porté par trois entrepreneuses kényannes. Comme le nom l’insinue, Majik permet d’obtenir de façon presque « magique » de l’eau à travers des générateurs atmosphériques alimentés par des panneaux solaires. L’humidité de l’air est alors transformé en eau.
Lono
La startup ivoirienne Lono a pour spécialité de transformer les déchets organiques en biogaz pour la cuisine. «Les déchets organiques sont une inépuisable source d’énergie encore trop négligée en Afrique», a expliqué Bijleveld, co-fondatrice de Lono.
Eduair
Le troisième prix est revenu au Camerounais Yann Nkengue fondateur de la startup Eduair. Grâce à Eduair, des milliers de personnes peuvent même sans internet avoir accès à des millions contenus éducatifs (Texte, vidéo, wikipedia) via des boxes connectés et alimentés 24h/24h avec de l’énergie solaire.
Sans oublier Nanoé….
Nanoé propose un nouveau modèle d’électrification : des systèmes solaires collectifs (nano-réseaux) pour produire, stocker et d’alimenter en électricité 4 à 6 foyers achetant en prépaiement par mobile l’accès selon leurs besoins. Le projet qui vient de Madagascar a reçu le Prix spécial du Jury.
Les trois lauréats bénéficient d’un accompagnement financier de 5 000 à 15 000 euros, ainsi qu’un accès à l’écosystème innovation d’EDF et aux institutions financières françaises ou internationales.
« La récompense aujourd’hui, ce n’est pas tellement la valeur monétaire mais la notoriété, le tremplin, l’encouragement. Les lauréats vont maintenant servir de modèles à ceux qui vont chercher à les imiter », rappelle Jean-Bernard Lévy, Président-Directeur Général d’EDF.