En Tunisie ou partout ailleurs, les opérateurs de téléphonie mobile sont moins intéressés par les zones blanches. Ces dernières regroupent l’ensemble des localités à très faible densité humaine où les investissements télécoms peinent à porter leurs fruits.
Grâce à un accord entre le ministère des Technologies de l’information et de l’Économie numérique et Tunisie Telecom, il est prévu une couverture réseau haut débit des zones blanches.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Le projet touche directement 180 mille habitants, 164 écoles et 59 centres de santé de base dans 112 délégations réparties sur 15 gouvernorats.
Dans un premier temps, le débit sera de 4 Mb/s pour les usagers et de 6,5 Mb/s pour les établissements éducatifs et de Santé avant d’être augmenté à 8 Mb/s.
« Les zones blanches sont les zones où on enregistre une faible densité démographique qui ne permet pas aux opérateurs téléphoniques d’y investir. Cela n’est pas rentable pour eux ni à court, ni à moyen terme », a indiqué le ministre des Technologies de l’information et de l’Économie numérique, Anouar Maârouf.
Et de poursuivre : « L’un des principaux objectifs de Tunisie Numérique 2020 est d’assurer la couverture réseau sur tout le territoire tunisien. Ce projet offrira beaucoup d’opportunités aux habitants de ces régions, notamment, sur le plan économique. En tout cas, nous avons une grande confiance en Tunisie Telecom pour la qualité de ses services, ainsi que pour son respect des délais de réalisation. Avec ce projet, Tunisie Telecom reste fidèle à sa réputation d’opérateur historique ».
A terme, toutes les zones blanches devront être touchées. Néanmoins, cette problématique devrait faire objet d’étude par d’autres pays africains pour vulgariser et l’Internet et la télécommunication.
1 Commentaire
[…] Selon Anouar Maarouf, les municipalités devront cependant prendre les mesures nécessaires auprès des opérateurs des télécommunications pour la mise en œuvre du wi-fi public. Il a souligné que les sociétés de télécoms sont déjà sensibilisées sur l’importance de cet investissement dans ce domaine. Offrir aux citoyens la potentialité d’accéder à l’internet gratuitement dans leur ville de résidence, le ministre des Technologies de la communication et de l’Economie numérique y voit un procédé d’améliorer manifestement les conditions de vie des populations. […]