Au Mali, la nouvelle carte de presse proposée aux médias n’est pas en papier. Elle est désormais numérisée par la commission d’attribution qui compte ainsi assainir le paysage médiatique et avoir un œil regardant sur l’exercice de la fonction de journaliste.
Selon les raisons avancées par le ministère de l’économie numérique et de la communication, il s’agit d’ «avoir un document sécurisé et aux normes internationales ». Les demandeurs doivent sortir d’une école de journalisme reconnue par l’Etat ou encore ceux exerçant déjà le métier.
La nouvelle carte se veut plus sécurisée, traçable et permettant à son détenteur d’avoir accès aux informations, partout et en tout lieu. Un délai de 6 mois est accordé à toute la corporation afin de migrer vers ceux que certains appellent par « révolution numérique de la presse ».
« L’objectif étant d’avoir un fichier fiable des journalistes au Mali », explique Alassane Diombélé, chargé de la communication au ministère de la communication et de l’économie numérique.
Décidément, le numérique ne finira pas sa conquête de si tôt.