Les violences basées sur le genre constituent un fléau silencieux qui se répand dans la société africaine, celle du Togo n’est pas épargnée. La technologie peut contribuer à la lutte contre ce phénomène ayant le vent en poupe. Ainsi, Lomé abrite une édition spéciale de No Code Hackaton pour trouver une issue numérique à cette problématique.
Les violences basées sur le genre sont un problème qui concerne tout le monde et le gouvernement togolais mise sur la technologie pour contrer le phénomène. Du 24 au 29 Octobre 2022, se tiendra à Lomé le No Code Hackathon. C’est une édition spéciale portant sur cette problématique.
Le projet est porté par le Ministère de l’action sociale, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation. L’initiative est réalisée par BRYDG, une association à but non lucratif qui œuvre pour une avancée durable de l’inclusion numérique en Afrique francophone.
Le but de ce hackaton particulier en son genre, est de trouver une application mobile en faveur des victimes de violences basées sur le genre. L’association BRYDG a lancé ce hackathon pour valoriser les talents dans le domaine numérique en vue de trouver solution justement à ce genre de problématiques sociétales.
C’est quoi le No Code Hackathon ?
Un Hackathon est une compétition intellectuelle qui regroupe des équipes d’informaticiens autour d’une problématique à résoudre de façon innovante. Si on y ajoute le « No Code », cela change tout.
Le no-code est défini comme étant la technologie permettant aux développeurs et aux non-développeurs de créer des logiciels d’application. Ils utilisent des interfaces graphiques à la place d’un langage de programmation. Ainsi, tous peuvent arriver à des résultats et performants.
La solution trouvée à l’issue du No Code Hackathon est ensuite revue, améliorée et déployée pour tenter de supprimer le problème qui a nécessité sa mise au point.
