Le coronavirus qui fait des victimes en Chine et continue par s’étendre n’a pas échappé à la technologie. Il a été prédit grâce au recueil d’une masse de données par un algorithme mis au point par la firme canadienne BlueDot. L’intelligence artificielle a repéré les premiers signes de l’épidémie bien avant l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
L’IA a récolté une impressionnante montagne de données sur Internet. Selon les responsables de l’entreprises, elle ne prend pas en compte les réseaux sociaux mais plus les requêtes dans les moteurs de recherche.
Pour anticiper l’émergence d’une épidémie, l’algorithme s’est notamment appuyé sur les messages postés sur des forums, des articles de presse en ligne, les symptômes recherchés sur un moteur de recherche tels que Google ou les bulletins de santé communiqués par des organismes officiels.
« Notre système d’alerte mondial combine plus de 100 ensembles de données avec des algorithmes propriétaires afin de fournir des informations précises sur la propagation des maladies infectieuses » explique BlueDot sur son site web.
Dans le cas du Coronavirus, l’algorithme était ainsi parvenu à prédire l’arrivée du virus à Bangkok, Séoul, Taipei et Tokyo bien avant les scientifiques. Des autorités d’une dizaine de pays, des compagnies aériennes et hôpitaux étaient au courant. Malheureusement, les prédictions n’ont pas été prises au sérieux à cause des craintes sur son pourcentage de fiabilité.
Mise au point il y a 6 ans par Kamran Kha, un ancien médecin, l’intelligence artificielle de BlueDot utilise des systèmes d’apprentissage automatisé (ou machine learning) couplés à des montagnes de données récupérées sur la toile.
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