Trois élèves rwandais ont développé une Application Anti-Corruption (ACAP). Cette application permet de documenter directement les cas de corruption pour que les autorités affiliés puissent réagir spontanément.
Monica Kirabo, Angela Izi Nkusi et Odile Abimana sont des élèves de l’école Gashora Girls Academy. Elles ont développé cette application anti-corruption pour aider à amoindrir un fléau qui croît dans leur pays et à l’extérieur de leur pays.
Cette idée innovante leur est venue après avoir entendu parler d’une histoire de corruption impliquant une victime innocente et un policier. Il y a de cela deux ans, un ami leur a raconté l’ histoire selon laquelle, son père qui n’a commis aucune infraction et n’a enfreint aucune règle, a été arrêté par un policier qui lui a demandé un pot-de-vin.
Touchées, elles ont voulu mettre au point un système pour dénoncer ce fléau dont le père de l’ami a été victime. Ainsi, elles se sont réunies et ont décidé de développer une application baptisée ACAP (Application anti-corruption).
ACAP rend le combat contre la corruption plus facile. Elle permet de déposer des plaintes et de signaler des cas de corruption qui seront ensuite prise en compte par les autorités du domaine.
L’objectif est de sauver le Rwanda pourquoi pas l’Afrique en permettant aux citoyens d’accéder à la justice. Elles auront à travailler avec les autorités compétentes pour que l’application soit opérationnelle.
ACAP s’ajoute à d’autres applications anti-corruptions qui existent déjà dans le pays. Par exemple, Transparency International Kenya a développé l’Action for Transparency App (A4T App). C’est une application qui permet aux kényans de signaler les cas de corruption à partir de leur téléphone portable.
Raheem Geraldo.