L’entrepreneure Fadima Diawara va bientôt lancer son smartphone Kunfabo pour l’Afrique. Elle compte en faire un téléphone moins cher et de surcroît accessible à toutes les bourses. Fadima et son équipe travaillent sur le projet depuis 2 ans. Pour l’équipe, le smartphone doit réfléter au plus près la réalité des Africains. Pour ce faire, il faut y intégrer des applications développées par les Africains pour les Africains. C’est une manière de promouvoir une solidarité à l’échelle continentale.
Selon nos informations, deux applications 100 % africaines seront préinstallées sur ce smartphone. Il s’agit par exemple de l’application de messagerie instantanée Dikalo lancée par le Camerounais Ekambi Alain. Il faut noter aussi l’installation d’une application de géolocalisation des centres de santé, hôpitaux et pharmacies de proximité développée par Eguitec, une start-up guinéenne.
A part ouvrir une usine de montage de ces appareils en Afrique, un autre volet social permettra de construire des écoles dans les milieux reculés. A quelques mois de son lancement, elle se confie à la Rédaction de Tech en Afrique dans une interview exclusive.
Donnez-nous quelques raisons qui peuvent pousser une personne à acheter Kunfabo ?
Kunfabo s’imposera par sa qualité et son prix accessible ; par ces applications purement africaines de géolocalisation des centres de santé, hôpitaux, pharmacies, recettes africaines, musique,
la mode sur le continent…intégrées au smartphone .
Pour être une marque, le concept même de Kunfabo , c’est réellement d’accompagner le client africain dans sa vie quotidienne.
Faites-nous un aperçu de votre expérience depuis le début de l’aventure
Depuis le début du projet, j’ai appris énormément car je me suis entouré des personnes expertes dans leurs domaines. J’ai surtout compris que rien n’est impossible. L’impossible, c’est dans notre tête et la clé c’est la persévérance.
Quel message pour l’Afrique ?
Je lance un appel à tous mes frères et Sœurs Africains à soutenir cette nouvelle marque, se l’approprier et faire en sorte qu’elle grandisse et surtout consommons africain pour le développement de notre continent.
J’en appelle aussi aux investisseurs Africains , aux sponsors… nous avons besoin de leurs collaborations pour l’aboutissement du projet .