La première édition de Lomé Policy Hackathon a débuté ce jeudi dans les locaux du WoeLab à Lomé. Des acteurs, tout secteur confondu ont commencé le travail qui devra aboutir à l’élaboration d’une startup act.
Comme annoncé quelques semaines plus tôt, Lomé accueille pour la première fois, son Policy hackathon. L’initiative vient des incubateurs et hubs qui veulent apporter des solutions concrètes aux problèmes des startups.
A Lomé depuis ce jeudi, les acteurs travaillent en sous-groupes pour identifier ensemble les freins à l’entrepreneuriat dans le pays. Ils vont procéder étape par étape en débutant par la phase d’idéation en passant par celle de création voire même de croissance.
La journée est consacrée à l’identification des contraintes et problématiques rencontrées dans le cadre d’une activité entrepreneuriale en vue de proposer des approches de solutions.
10 grands défis seront retenus pour chaque phase de développement d’une startup. Des réformes seront exposées au fur et à mesure.
La Startup Act en question, est une loi, qui sera proposée, votée pour donner une idée claire de ce que c’est qu’une startup, les allègements fiscaux possibles, les voies et moyens pour faciliter la recherche de financement et le reste.
« La vocation de notre ministère, c’est aussi d’accompagner toutes les initiatives qui peuvent œuvrer au développer du secteur de l’économique et en particulier les innovations technologiques qui constituent un enjeu de premier ordre dans l’accélération de la transformation socio-économique de notre pays », a estimé Michel Galley, représentant du ministre Cina Lawson.
Le ministère des Postes, de l’économique numérique et des innovations technologiques soutient cet événement. Sa patronne, C. Lawson est d’ailleurs nommée « championne » pour plaider auprès du gouvernement en vue de l’adoption de cette loi dans un futur proche.