18/12/2024
Nouvotech

La Côte d’Ivoire se dote d’un supercalculateur

La Côte d’Ivoire se dote d’un supercalculateur

En Côte d’Ivoire, un supercalculateur vient d’être installé et mis en service pour effectuer des calculs complexes en un temps record. En termes de domaine d’application, la biologie moléculaire, l’agriculture ou encore la climatologie sont les prioritaires. Sur le continent, c’est l’Afrique du sud qui est pionnier de cette technologie. La Côte d’Ivoire lui emboîte le pas.

D’après le journal RFI qui rapporte l’information, le supercalculateur de la Côte d’Ivoire a été mis en service vendredi 29 juin 2018. Dans le cas précis, ce supercalculateur est doté de sept armoires avec un poids d’une tonne chacun. C’est décidément un  gigantesque appareil méritant son appareil.

Il est fait à partir d’une myriade de serveurs informatiques d’où sa capacité à effectuer des calculs qui dépasse logiquement l’entendement. Ces opérations ne peuvent sans aucun doute être faites aussi rapidement et simplement par l’intelligence humaine qui a déjà montré ses limites tant au niveau de la science que de la technologie. Le superordinateur-ou supercalculateur- ivoirien quant à lui, peut en effet réaliser 322 000 000 0000 d’opérations à la seconde.

L’appareil fait plus de 10 000 fois ce que peut faire un simple ordinateur de bureau. Ce qui l’amène à être 10000 fois plus rapide. « Donc avec un supercalculateur on peut simuler, on peut modeler, on peut aussi faire du codage et cela à grande échelle et traiter de grandes données sur un temps record »,  explique Florent Adiamonon, responsable des opérations de  l’entreprise Atos, fournisseur du supercalculateur.

« Les problèmes d’environnement sont des problèmes de plus en plus complexes et qui génèrent beaucoup de données. Donc pour pouvoir comprendre ces problèmes et analyser ces données, on a besoin d’une puissance de calcul et d’une puissance de simulation, parce que les problèmes environnementaux sont très difficilement réversibles donc la prédiction est la meilleure des solutions », poursuit Florent Adiamonon.

Rien n’est encore joué pour l’Afrique. Il faut noter que le Sénégal a signé en 2016 un contrat d’une valeur de 15 millions d’euros (9 839 355 000 F CFA) pour la construction de ce supercalculateur, avec la Banque publique d’investissement française (Bpifrance). Plus que quelques années et le continent aura son troisième supercalculateur.

 

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Assou Afanglo

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