Du 28 au 30 juin se déroule au Centre d’Evaluation et de Formation Professionnelle de Ouagadougou (Burkina Faso), la deuxième édition du forum international des jeunes entrepreneurs et startups (Fijes). Plusieurs délégations des pays de la sous-région notamment le Ghana, la Côte d’Ivoire, la RD Congo, le Togo, et le Mali, prennent part à cette rencontre autour du thème : « l’entrepreneuriat de masse et la problématique du développement régional ». Au deuxième jour de ce forum, ce 29 juin, le Ghana présente le projet commun : Union africaine des Jeunes Entrepreneurs (UAJE). L’idée est née au Burkina Faso.
African Union of Young Entrepreneurs (AUYE) tel que libellé en anglais est un projet de la jeunesse burkinabé soutenue par d’autres jeunes de la sous-région. Au Fijes, le représentant de la délégation ghanéenne, Delali Anyigba, spécialiste des Technologies de l’information et de la Communication (TIC) a passé au peigne fin ce projet. Selon ses explications, une Afrique dotée d’une économie forte, une Afrique pourvoyeuse d’emplois suppose la mise en place d’une communauté de jeunes entrepreneurs africains forte.
L’idée de départ est de permettre à la jeunesse d’avoir une plateforme susceptible de poser les problèmes de l’entrepreneuriat en Afrique puis les résoudre au fuir et à mesure. Les promoteurs de ce projet mise sur le succès dans la vie personnelle des entrepreneurs et dans leurs business. Ils font de la jonction des forces de la jeunesse, un impératif pour faire changer le quotidien de l’Afrique. La collaboration, la mise en synergie des compétences et moyens financiers se révèle être la solution aux problèmes actuels. Il propose par ailleurs que les jeunes créent des entreprises communes, y investissent et persévèrent.
« Aujourd’hui, nous formons un tout. Joignons nos mains », a laissé Delali avant de poursuivre : « Il nous faut être ensemble pour construire l’Afrique que nous voulons. Nous avons la mission de renforcer les capacités et faire prospérer les affaires. ».
Les objectifs de cette plateforme sont entre autres le renforcement des capacités des jeunes entrepreneurs, le traçage d’une voie commune pour les jeunes entrepreneurs de même que la mise en place des affaires à dimension régionale.
L’adhésion à cette plateforme est faite librement, sans distinction de niveaux d’études, de pays ou quoi que ce soit.
Assou Afanglo, envoyé spécial de Tech en Afrique au Burkina Faso