Au Togo, la solidarité digitale a un nom : #OnSeSoutient

De jeunes entrepreneurs sociaux togolais ont pris sur eux  la peine de désormais soutenir les initiatives venant de leur pays. Il y a encore quelques mois,  les événements, inventions ou simplement initiatives peinaient à avoir une certaine influence en ligne.

Pour les mois et années  à venir, le mouvement #OnSeSoutient se chargera de faire la communication digitale de toute initiative jugée  intéressante. En ce XXIème, le mouvement #OnSeSoutient amène les internautes à renouer avec une solidarité socialement numérique pour le bien de tous.

Smartphones en main, connectés, ces jeunes ont décidé d’être leurs premiers soutiens dans leur pays, le Togo. D’après leurs explications, il est plus ou moins difficile de se faire accompagner sur des événements à travers des sponsoring ou partenariats. Alors que ce ne sont pas les talents du digital qui font défaut avec chacun sa communauté de followers. Ils font de leurs différentes communautés qui les suivent au quotidien, une cible à toucher.

Commencer par le Togo

De même que la charité bien ordonnée commence par soi-même, #OnSeSoutient, du nom de ce mouvement, affûte ses stratégies pour faire émerger d’abord des projets togolais. Sortie de livres, œuvres sociaux, rencontres entre entrepreneurs, concours nationaux ou internationaux auxquels participent des Togolais, l’agenda hebdomadaire de ce mouvement ne cesse d’agrandir. Et ce n’est qu’un début.

Par après, les initiateurs souhaitent l’étendre aux autres pays africains afin de lui donner sa dimension panafricaine tant rêvée.  Ce sera juste une question de temps et tout cela dépendra de l’ampleur des activités en vue. A cette étape, les projets relayés viendront de tous les pays africains pour un impact continental voire au-delà.

Pour  le moment, le hashtag est entrain de devenir viral. Sur Facebook et Whatsapp notamment plusieurs acteurs du monde numérique au Togo se réjouissent de cette initiative. Ils y apportent leurs soutiens à travers des publications sur leurs murs.