Alcomsat-1, du nom du tout premier satellite de télécommunications algérien fait son voyage vers son orbite finale de 24°8 Ouest, 35 800 km au-dessus de l’Algérie. Lancé depuis la base de Xichang le 10 décembre dernier, le premier satellite qui permet à l’Algérie d’inscrire son nom sur la liste de ces pays qui tentent d’apprivoiser l’espace fait son petit bonhomme de chemin. L’appareil co-construit avec la Chine devra se poser le 15 décembre prochain. Son contrôle, son maintien et sa mise à jour sont à la charge de l’Agence spatiale algérienne (ASAL).
Le monde a les yeux rivés sur l’Afrique, mieux l’Algérie ne serait-ce que pour voir la suite de cette opération qui compte beaucoup pour le secteur des télécommunications algériens. Cela devra à en croire les constructeurs, servir à la diffusion télévisuelle, les télécommunications d’urgence, l’éducation à distance, la communication entre les entreprises voire la navigation par satellite.
Un accent est mis sur l’amélioration sans précédent du taux de pénétration des services de télécommunications. A terme, le taux de couverture en internet haut débit devrait aussi augmenté. Les dernières informations font état de ce que les besoin en terme de connectivité des pays comme le Maroc, la Mauritanie, le Mali, le Niger, le Burkina Faso, la Libye, l’Egypte, le Nord du Tchad et le Soudan pourront être couverts.
« Le projet Alcomsat-1 constitue une première en matière de coopération spatiale entre la Chine et un pays arabe et jouera un rôle important pour promouvoir le développement économique de l’Algérie, l’amélioration des conditions de vie de sa population et ses avancées sociales », a déclaré M. Xi Jinping, le président chinois à nos confrères de l’agence de presse Xinhua.
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