Le Conseil ministériel tunisien a approuvé mercredi le projet de loi « startup Act » destiné à la redynamisation de l’écosystème entrepreneurial du pays. L’approche abordée par le gouvernement est d’établir un cadre légal attractif pour les entreprises innovantes.
Le projet de loi Startup Act , connu depuis le mois d’avril 2017 comme une initiative de 70 entrepreneurs et investisseurs et les autorités vient de passer du rêve à la réalité. Enfin, presque ! En attendant que le projet soit discuté par une commission compétente au sein de l’ARP (Assemblée des représentants du peuple) et d’être finalement débattu puis voté, il reste un peu de chemins.
Ce projet de loi vient en appui aux « efforts déployés par l’équipe gouvernementale pour moderniser le cadre réglementaire et améliorer la gouvernance des investissements, dans le sens d’une plus grande facilitation de l’acte d’investir » , a indiqué en avril dernier le Chef du gouvernement, Youssef Chahed.
Selon les initiateurs, une enveloppe annuelle de 6 millions d’euros sera allouée à des entreprises dans leur première année d’exercice et un fonds de garantie pour l’innovation de 10 millions d’euro par an.
Cet arsenal juridique devra faciliter le travail aux entreprises nationales et internationales. Il rejoint les actions de promotion des startups innovantes ou technologiques et fait partie du plan «Tunisie Numérique 2020». La finalité sera de créer aussi bien de la richesse que de l’emploi et libérer le génie créateur des jeunes.
