Dimanche dernier, le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a lancé à Gaoua (sud-ouest) la première phase du réseau de connectivité internet Backbone national d’une longueur de 2001 km.
Approuvé en conseil des ministres en mai dernier, le projet de backbone national d’interconnexion du pays rentre dans sa phase d’activité.
Cette infrastructure coûte plus de 50 milliards de FCFA et est prévue être bouclée en un an par Huawei, avec un financement de la Bank of China (60%) en coopération avec BNP-Paribas (40%). Le suivi contrôle est confié au groupe d’ingénierie français Tactis.
Au niveau du ministère du développement de l’économie numérique et des postes, « ce réseau convergent (transport de la voix, des données et des images) indique-t-on, permettra de développer la connectivité nationale et internationale et sera une infrastructure mutualisée, libre d’accès à tous les acteurs du domaine des TIC ».
« A la fin des travaux, nous aurons bien entendu les 2001km, plus 307 km de fibre que nous venons de boucler dans le cadre du projet d’interconnexion de l’Afrique de l’Ouest et 650 km de fibre réalisé dans le cadre du projet cloud gouvernemental », a bien voulu préciser la ministre du développement de l’économie numérique et des postes Hadja Ouattara Sanon.
« Nous sommes résolument engagés à faire en sorte que d’ici 2018, il y ait déjà une amélioration, que nos régions soient interconnectées, qu’un certains nombre de nos collectivités soient interconnectées. Ce qui permet le traitement en tant réel des informations. On sera dans un monde connecté aussi bien à l’intérieur qu’avec les pays voisins», a indiqué de son côté le chef de l’Etat burkinabè Roch Kaboré.
Une seconde phase du projet est déjà en gestation.
